• Histofesse des mots pour parler de la fessée

    Chers lecteurs,

    Il y a peu, j'ai découvert sur le site fesses-rouges, un dico fort amusant. Je n'ai point pu résister à l'envie de le compléter de quelques mots nouveaux pour parler de la fessée et des maux doux ou cuisants.

    Je publierai prochainement un nouveau texte mais pour vous faire patienter, vous trouverez ci-dessous mes nouveaux mots que je soumets à votre plus haute considération.
    TSM


    Coachofesseur :
    coatch spécialisé en disciple domestique

    Enlumifesses : mot des temps anciens (enluminures). Les moines dessinaient les lettres, comme le G de la clé de Sol. L'enlumifesse était un crayon gras permettant d'écrire des lettres comme ses initiales par exemple sur les fesses.

    Histofesse : carnet spécifique permettant de mémoriser l'IDNCD (intensité, duré, nombre de claque et date)

    Homofesses : spécialiste des rondeurs masculines rougies

    Hydrofesseur : spécialiste du milieu aquatique

    Jouffluesseur : Ancienne terminologie

    Lustrofesses : petit gant servant à étaler les crèmes apaisantes permettant de ne pas avoir la main grasse.

    Quakefesse : opposant au quakeresse (Membre d'un mouvement religieux prêchant le pacifisme)

    Quantifesse : petit matériel permettant de compter les claques sans être troublé par la voix du ou de la fessé(e) qui doit parfois les compter à haute-voix

    Quartofesses : fessée donnée à 4 personnes en simultané.

    Quintofesse : fessée donnée à 5 personnes en simultané.

    Qualifesseur : Passage incontournable pour avoir la norme ISO du bon fesseur !

    Le Qui-tofesse : jeu de société d'adultes où il faut deviner qui vous fesse.

    Le pantafessée : pantalon permettant de ne dénuder que le fessier pour que la personne fessée n'ait pas froid aux jambes. Ne pas confondre avec le shaps qui dévoile l'entre-jambe.

    Rubi-fesse : Rubicon expression « franchir le Rubicon » évoque une personne se lançant irrévocablement dans une entreprise aux conséquences risquées. Le rubi-fesse se dit de la main qui traverse le pertuis délicat fréquemment en alternant entre la droite et la gauche. (Définition apolitique s'appliquant à la fessée)

    Rendez-fesses : rendez-vous orienté

    Technifesse : Technicien de la fessée

    Théolofesse : Théologien spécialisé

    Taxo-fesse : Inspecteur des impôts chargé de collecter des sous quand il voit les dessous glisser lorsqu'il entend : TVA (Tu vas aimer)
    Teinto-fesse : se dit de celui qui colore les charmantes rondeurs. « tu as rendez-vous avec le teinto-fesse »

    Thermo-fesse : Thermomètre à infrarouge permettant de mesurer la température de l'épiderme sans avoir à toucher ni à se déplacer.

    Terrafessoir : Terrasse réservée aux adeptes dans certaines brasseries.

    Thérafesses : thérapie fondementale

    Timbrofesse : pour affranchir les matricules

    Un tire au fesse n'est pas forcément un tire-au-cul, ne pas confondre. L'un ne fait rien, l'autre fait tout.

    Topografesse : topographe spécialisé.

    Traumatofesses : spécialiste consulté parfois quand on ose en parler.

    Ultimafesse : ultimatum précisant les risques encourus

    Unie-fesse : pratiquer l'unie-fesse consiste à fesser une fesse après l'autre.

    Vaccifesse : vaccin lancé en 1945 par les femmes un mois après le droit de vote des femmes en France.

    Vélifesseur : claque les baigneurs des véliplanchistes passant trop près de lui

    Vélocifesseur : vélo d'appartement permettant de faire du sport en s'auto-encourageant avec une roue arrière pouvant recevoir divers accessoires.

    Verbosseur : se dit d'une personne se complaisant à user d'un verbe haut pour commenter les maux avec des mots choisis

    Verset-fesse : (non satanique) Se dit d'une suite de claque rythmée donnée d'une seule respiration.

    La vertigi-fessassie : avoir la tête qui tourne en fessant un beau fessier

    Xénofesse : se dit d'une personne qui n'aime pas les fesses et tourne la tête quand il les voit.

    Xylografesse : Le xylographe grave le bois comme le xylografesse marque les ?

    Yachtingfess : terme anglican francisé pour présenter les sorties en mer où l'on fesse à bord en festoyant.

    Youpifess : fesser dans la bonne humeur.

    Zéléfesseur : fesseur zélé

    Zébro-fesseur : se dit d'une personne se prenant pour Zorro en fessant car il tente de dessiner ses initiales.

    Et pour finir : le fessodrome, terrain de sport ou les fesseurs courent après les fessé

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  • L'île de la tentation chapitre 13
    Par TSM

    ALINE
     

    Devant le désespoir de Laura et la dispute naissante de l'ex-couple, vrillée par l'angoisse de se retrouver à nouveau enchaînée, Aline s'est retirée des écuries. En s'en remettant au destin, elle a sans même s'en douter, contrecarré les arguments de Laura. Assise dehors, elle attendait patiemment de connaître son avenir. « Regarde, ta petite pute s'est enfuie » criait Laura au moment le plus chaud de la dispute.

    Le doute lui aillant traversé l'esprit, Bernard est rapidement sorti pour voir si Aline s'enfuyait. En ne la trouvant pas, pendant un instant la fureur s'est emparée de Bernard. Au pas de course, il s'est précipité vers les véritables écuries pour prendre un cheval et partir à sa recherche. Aline s'y trouvait et caressait les chevaux en pleurant. Entre la jalousie maladive de Laura et le calme de la si jolie Aline, après un moment de doute il a choisi le calme de la jolie jouvencelle.

    ........................

    DEUX JOURS PLUS TARD.

    Sans pour autant perdre de vue sa captivité et que son avenir est incertain en ce monde de fous, Aline commence à savourer le confort d'une vrai chambre puis les repas son alimentation étant redevenue conventionnelle. A cela se rajoute que de bien troubles sensations s'incrustent en elle. En effet, Bernard, charmant et attentif à son bien être même s'il l'entrave encore la nuit, est également un amant hors pair comme le découvre Aline petit à petit.

    En clair et pour parler crument, cela fait deux soirs qu'elle passe à la casserole et contre toute logique, deux soirs qu'elle prend un pied d'enfer. Patient mais tenace il lui a fait découvrir son poing G puis de biens fortes sensations au-delà de toute attente, en lui donnant une fessée qui n'avait rien de punitive bien au contraire ! ! ! Lorsqu'il l'a prise sur ses genoux pour commencer à lui claquer les fesses, Aline s'est vue replonger en enfer, mais non !

    L'alternance des petites tapes savamment dosées, des caresses délicates de la zone fessée et du massage de son poing G l'ayant particulièrement excitée, elle s'est envolée au paradis des plaisirs fesses en l'air sur les genoux de son diabolique mais tendre fesseur. Particulièrement gênée, non pas d'avoir pris une petit fessée ou joui, mais d'avoir grandement mouillé les draps, elle s'est confondue en excuses pensant avoir uriné sans s'en rendre compte. En amant pédagogue, Bernard lui a alors expliqué avec délicatesse d'un sage ce qu'est une « femme fontaine ».

    Pour asseoir ses propos, avec l'insistance d'un homme gourmand et comblé, il a soumis la jouvencelle à un deuxième « tour », mais cette fois, étendue sur le dos jambes écartées comme un bébé que l'on lange. Bien que l'exhibition de sa plus profonde intimité travaillée par deux doigts experts chagrinait Aline, sa minette éplorée s'est toutefois accordée à ce contexte riche en émotions. Une vague de contractions est à nouveau venue bien malgré elle accompagnée à nouveau de petits jaillissements et de gémissements généreux parfois très bruyants.

    Assommée, brisée par le plaisir, pantelante et sans force, elle ne s'est point offusquée qu'il s'étale ensuite sur elle pour s'enfoncer aussi loin que possible dans l'anfractuosité de son sexe où sourdait encore la lave distillée par son plaisir. Durant un long moment, vivant de tout son être les intimes tressaillements de sa chair, elle a savouré les ineffables sensations que lui procurait la pénétration d'une verge gorgée de désir.

    Bernard s'est rapidement enivré des soupirs de bien-être s'exhalant librement d'entre les lèvres de la jouvencelle comblée. Lorsqu'elle a perçu l'onde se déversant au creux de la cavité secrète et vibrante de sa féminité, elle l'a enserré très fortement de ses petits bras en l'embrassant presqu'avec rage. C'est au moment où ils se sont étendus pour dormir qu'Aline a pris conscience qu'elle avait, dans ses égarements, embrassé son ravisseur avec grand plaisir.

    LA SEMAINE SUIVANTE

    Psychologiquement, Aline est un peu comme les appelés dans une caserne, elle fait ce qu'on lui demande en savourant du bon temps quand l'occasion lui est donnée.

    Bernard l'aide à dépasser ses propres frontières en mettant en relief malgré sa captivité, des plaisirs qu'elle n'aurait jamais soupçonnés. Au fil des journées coulant parfois comme si le temps n'avait plus de d'emprise sur elle, Aline commence à apprécier la domination. Lorsqu'il lui demande de s'occuper de Laura, la faire marcher au bout de sa longe en la forçant à lever bien haut les jambes l'amuse follement, elle s'est même surprise du bien-être éprouvé à l'encourager avec le stick en s'amusant à la provoquer de propos taquins.

    De son côté, après avoir troqué une femme de quarante ans contre une de vingt ans, Bernard commence à être épris d'Aline. Sa peau douce mais ferme, ses magnifiques yeux bleus, sa chevelure soyeuse, son corps et la façon de cette douce jouvencelle de se donner en amour cumulé à sa gentillesse le comblent de bonheur. Par moment, il a l'impression de retrouver les émois de sa jeunesse.

    Contrairement à eux et comme l'on peut s'en douter, Laura au désespoir ferait bien volontiers passer Aline aux assises-fessiales ! Elle sent bien qu'au fils du temps qu'Aline est en train de piéger affectivement son homme, mais il ne l'écoute pas et n'a d'yeux que pour elle. Entravée comme le sont les pony-girls ici avec de solides colliers cadenassés, ses chances d'évasion sont nulles. Hormis espérer tromper la vigilance d'Aline, elle ne voit guère comment faire et sachant que cette dernière n'est pas séduite par les amours saphiques, la séduction n'a aucun effet.

    L'accident brutal qui nous conduit à la fin de cette histoire, est survenu une semaine plus tard lors qu'une balade à cheval. Le pur-sang arabe de Bernard, surpris par un iguane vert d'un mètre cinquante tombé d'un arbre, a fait un énorme écart. Déséquilibré, son cavalier en chutant lourdement sur un tronc s'est rompu le dos. Le grave traumatisme affecta une partie du système nerveux central, rendant la colonne vertébrale particulièrement instable.

    Voyant Bernard cloué au sol presque inconscient, Aline s'est précipitée pour le prendre dans ses bras sans savoir qu'en cas de mouvement, il peut y avoir création d'une lésion neurologique donc de troubles de la motricité ou de la sensibilité. Lorsqu'elle est revenue trois heures plus tard avec des secours il était trop tard.

    ...................................

    Rapatriée en France, Aline mit au monde un garçon, qu'elle a appelé Bernard contre l'avis de tous ses proches. Syndrome de Stockholm ou affection réelle, personne ne le saura jamais car Aline garde en mémoire depuis dix ans maintenant les plus beaux instants érotico-sensuels de sa captivité mais les psys ne le sauront jamais.

    Fin
    TSM
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  • Bonjour à toutes et à tous,

    Nous voilà de retour de notre superbe week-end Ds SM de la St Valentin. Les valises sont défaites, les accessoires et jouets cruels, sont rangés nous avons la tête pleine de joyeux souvenirs.

    Nous avions décidé d'emmener un soumis avec nous pendant les deux jours.  Il s'appelle belette69 et zone sur www.sensationsm.com 

    Qu'avons-nous fait ?



    Un max de choses sympas comme vous allez le voir avec les photos car nous ne faisons pas que jouer, la nature, le 4X4, la musique et la culture comptent également de nos passions.



    Dès son arrivée, le soumis a pu découvrir un gite très convivial, très agréable avec ses boiseries et son immense cheminée. Nous avons pris un verre en sa compagnie en lui rappelant les règles dites de sécurité pour qu'il ne se sente pas piégé dans un truc infernal. Madame lui a ensuite mis un collier de soumis qu'elle a bouclé avec un cadenas. Il était à la fois rassuré par le cadre et nos attitudes sereines malgré cette première entrave.

    Il est vrai que me voir jouer du piano et de la guitare avec les deux dominatrices vêtues de leurs plus beaux atours qui chantaient en cœur lui permettait de sentir la complicité et l'amitié qui nous lie depuis des années. Des gens normaux, pas méchants mais qui dans quelques instant allaient s'occuper de lui, le prendre en main pour un week-end.

    Lors d'une courte pause musicale, je l'ai conduit à notre chalet pour lui mettre une cage de chasteté après lui avoir fait enfiler un harnais.


    Ce harnais avait pour objectif de maintenir un petit plug dans le creux de ses reins. Au retour, le voir se dandiner tout gêné pour nous servir l'apéritif (qui a duré) amusait les filles qui sans cesse s'amusaient à l'exciter pour que sa verge subisse la crise du logement dans la cage de chasteté. L'une après l'autre jusqu'au repas et pendant le repas, elles l'ont tendrement martyrisé pour le faire monter en pression mais c'était ainsi programmé. Le pousser à bout dans ses envies....

    Comme nous sommes très humains et qu'il n'avait point sa valentine, nous lui avons acheté un petit cadeau pour qu'il ait lui aussi un paquet à ouvrir cette nuit là. Il semble avoir apprécié, ses yeux étaient brillants, humides. Et oui, soumis belette69,  nous avons aussi une qualité de cœur, la gentillesse. 

    C'est dans notre chalet qu'il a commencé à goûter à l'envie de jouer des filles surexcitées. Elles ont commencé par le mettre nu, lui placer une cagoule laissant la bouche libre et l'ont menotté. Pendant qu'avec mon ami d'enfance nous faisions chanter les guitares, elles ont profité de lui dans tous les sens du terme. Sa bouche, ses seins, ses fesses, ses testicules dans un premier temps, puis, complètement entravé sur la petite table de salon du chalet il a goûté à toute la panoplie des gode-ceintures dont nous disposions en me faisant voir qu'il a effectivement des prédispositions certaines pour la fellation..... (virtuelles)

    Dans ses trips (virtuels) annoncés il y avait l'uro et le sperme. Dans la douche il l'a donc vécu la douche dorée des filles qui, (avec beaucoup de gentilessessss) l'ont lavée et savonné sans le libérer pour lui mettre une couche pour adulte et l'entraver comme un rôtis avec du cellophane avant de le coucher aux pieds du lit sur un matelas. La suite il ne l'a qu'entendue. Les amis sont parties et c'était un gros câlin avec Madame TSM, mais comme nous ne sommes pas ingrats, il a eut le droit de savourer le résultat de nos tendres passions avec un face seeting appuyé...


    Le lendemain 

    Il était prévu, ballade en 4X4, tourisme, resto ET... pony-boy dans la forêt puis une autre soirée jeux Ds, SM, féminisation et ....mais cela ne c'est pas passé comme ça tout comme la première partie de ce récit. Pourquoi ?

    Parce qu'en fait, belette69, n'est pas venu. Il a commencé par annoncer une gastro mais qu'il viendrait le samedi puis n'a jamais répondu à mes appels téléphoniques alors que nous ne savions pas si nous pouvions partir faire nos ballades.

    Un email d'excuses de belette69 ? Même pas !

    Un appel téléphonique de belette69 pour s'excuser ? Même pas.

    belette69, que vous trouverez sur sensationsm aurait pu vivre tous ces fantasmes pendant deux jours s'il avait eut le courage de ses prétentions.

    Les deux dominatrices étaient là,

    Nous étions là avec le matériel,

    Sa place pour le gite était réservée,

    Son petit cadeau pour la St Valentin aussi.


    QUELLE GROSSIERE ERREUR !

    Le monde du SM est très fermé, les acteurs réels se connaissent de nom et de réputation. Vous n'auriez peut-être pas du oublier de vous excuser même si vous aviez le cul merdeux.

    Chers soumis, chères soumises, nous sommes réels, sincères et toujours attentionnés avec les personnes que nous recevons, mais à partir de maintenant, vous savez que si vous plantez le couple TSM je l'écrirai dans une histoire que je publierai sur mes blogs.

    Nous avons joué sans vous monsieur belette69, les guitares, le piano, les ballades, le 4X4 et les plaisirs de la vie étaient au rendez-vous. Nous offrirons donc votre petit cadeau à un soumis qui aura le courage de ses prétentions.  

    Je ne dévoilerai pas votre nom réel, rassurez-vous, nous avons un code d'honneur ! 

    TSM

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  • Midi Libre affichait à la une hier les images de l'horrible agression de TSM.


    Après l'avoir piégé par le biais de son blog, deux furies déchainées et assoiffées de sexe ont tenté de retirer le dispositif de protection de sa masculinité à l'aide d'une perceuse. Peu rassuré, il suppliait mais n'osait se débattre. Les violeuses ont abandonné la perceuse jugée trop dangereuse et inefficace pour s'attaquer ensuite à la barrière de la pudeur à la scie à métaux. Et là, par chance, sur son grand cheval blanc Madame TSM est arrivée sauvant de justesse le pôvre homme.

    EN CLAIR : nous avons bien déliré.

    TSM

    http://tsm-textes.over-blog.com/

     

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  •  L'île de la tentation chapitre 12

    Par TSM


    C'est lors de cette pause pipi, que l'avenir d'Aline va se jouer. Sous le charme de cette exquise beauté, Bernard décide de tester son degré de soumission. Il libère ses poignets puis lui indique les toilettes. Elle s'y rend sans tarder mais après avoir fait ses besoins, sachant que ses chances d'évasion sont minimes, Aline retourne se coucher comme si elle rejoignait son amant. Il s'étonne de la voir s'étendre près de lui sans qu'il ait à le demander et plus encore qu'elle vienne se lover contre son corps telle une chatte en chaleur. Flatté dans son égo, pendant quelques instants, il a le sentiment d'être un ado avec sa première conquête.

    Le mâle expérimenté en douceur et en sévices de toutes sortes, se reprend et entreprend de lui faire l'amour. Aline se donne à ses caresses, ne fuit pas ses baisers et se comporte comme une femme à la recherche de son plaisir dans une relation conventionnelle. Au moment le plus fort du coït, elle va jusqu'à enserrer de ses jambes celles de son partenaire tout en l'enlaçant. Une heure plus tard, alors qu'ils prennent un petit déjeuner qui ravi Aline préférant le bol à l'abreuvoir, Bernard la questionne pour essayer de comprendre ce qu'elle essaye de faire et pour mesurer le degré de manipulation.

    - Je suis ta prisonnière mais en même temps, comme j'ai tué un ministre, si je partais d'ici on me mettrait en prison ou pire encore, dans un asile. Tu es séduisant et un excellent amant, si tu ne me bats pas et ne me fait pas souffrir, je dois pouvoir survivre, surtout qu'avec toi, je n'ai pas besoin de travailler. Il y a pire comme vie non ?    

    - Je ne bats que celles qui le méritent, je ne suis pas un sadique mais un Maître. Tant que tu te soumettras je ne te ferai pas de mal. Si tu essayes de m'agresser et de t'enfuir, je te massacre.

    - Ca, je crois que je l'ai compris ! Lui répond Aline en lui faisant voir les vilaines marques laissées par le fouet sous sa poitrine. 

    - Cela te plairait de conduire une pony-girl ?

    - Si certaines choses sont finalement plaisantes dans votre truc, j'avoue que je préfère être assise dans le sulky que le tirer.

    - Que-est-ce qui ta plus dans le pony-play ?

    - La sensation de liberté !

    - Peux-tu préciser ? Demande Bernard étonné.

    - Avant, j'avais honte de mon corps et j'étais pudique. Marcher nue et attachée dans la nature ou sous les yeux des mecs qui me mâtaient avec envie, m'a grisée. En fait, je m'exhibais sans que cela ne soit ma faute. Tu vas me traiter de folle, mais j'avoue que cela a un côté excitant. Au début, je ne comprenais pas, mais voir Lucie réclamer des bisous à son mec qui l'entravait ma fait réfléchir, car elle avait vraiment l'air de s'éclater. Si je n'avais pas été prisonnière, il y a des fois où je me serais vraiment amusée.


    - En fait, le pony-play est un jeu érotique alliant le naturisme, l'exhibition, le sport, le fétichisme, la domination et pour certain, le masochisme. Tu as vu, il y a même des hommes qui aiment ce « jeu » comme tu dis.

    - Oui, j'ai vu, mais celui qui était là la dernière fois était vraiment maso pour supporter que sa cavalière le cravache comme elle le faisait. Il a vraiment morflé le mec.

    - Ils sont un peu spéciaux tous les deux et je vais te surprendre. Elle est sa secrétaire, il s'amuse avec elle au travail et elle s'amuse avec lui dans leur vie intime.

    - Mort de rire ! Ici, leur vie n'a rien d'intime !

    - Détrompe-toi, ici c'est un milieu ultra fermé, très intimiste. Personne de se moque de personne, tout est permis, rien n'est jugé. 

    Les échanges se poursuivent comme si de rien n'était mais Aline est vraiment attentive à tout ce quelle dit. Lorsqu'il lui propose d'aller voir sa copine Laura, elle le reprend en lui expliquant qu'elle n'est pas sa copine. Elle lui indique qu'elle a été souvent cruelle et qu'elle a abusé d'elle.

    - La fois où elle m'a violée, j'ai cru mourir. Je préfère les hommes, moi, les filles, ce n'est vraiment pas son truc.

    - Et bien, aujourd'hui, tu vas avoir l'occasion de te venger un peu ! Lui répond Bernard grisé par l'idée d'une joute féminine.

    Lorsqu'elle les voit entrer la main dans la main aux écuries, Laura qui est parvenue à recracher son mors est blême et au bord de la crise de nerfs. Aline lui a volé son mec et ses fringues. Vêtue avec son fuseau, ses bottes et sa chemise noire avec une bombe noire sur sa tête blonde, elle est magnifique mais ce n'est point du goût de Laura. Elle crie à Bernard qu'Aline est une salope qui essaye d'acheter sa liberté avec son cul et qu'il a tors de lui faire confiance. Lui ne réagit pas et se complait au spectacle des filles qui commencent aussitôt à se battre. Avec des fers aux poignets pour l'une d'elle, le combat inégal prend vite fin.

    Le dialogue fait d'insultes de menaces, de gifle et de coups de cravache, emmène Laura à abdiquer, momentanément, personne n'étant dupe. Contrite de douleurs, elle se laisse harnacher par Aline qui jubile en appliquant à la lettre les conseils qui lui sont donnés.

    Le mors est mis en place, la bride est serrée et les rênes accrochées aux anneaux. Faire sortir Laura du box en tirant sur les rênes fait jubiler Aline. Bernard lui tend une queue en faisant claquer un fouet. Laura, proche de la syncope, avance, l'échine courbée par un camaïeu de sentiments allant de la rage au désespoir. Le plug très évasé a été lubrifié, mais c'est la première fois qu'Aline doit introduire quelque chose dans les fesses de quelqu'un. Tant bien que mal, elle parvient à faire entrer la chose dans le fondement crispé avant de boucler les sangles de maintien au harnais posé par Bernard. Une rivière de larmes coule sous les yeux fermés de la pony-girl ex-maîtresse déchue de ses privilèges.

    Bernard dégage un petit chariot deux places et demande à la pony-girl de se positionner tout en donnant un stick à Aline. (Stick longue badine souple avec une lanière courte en son extrémité)

    Après avoir entravé les poignets de la pony-girl et invité Aline à prendre place dans le chariot, il lui indique comment guider la pony-girl de la pointe du stick. Laura refuse et se met à crier en faisant « non » de la tête comme une hystérique. Bernard désigne simplement le dos exposé devant eux.

    - Je te laisse la main, je crois qu'il est temps de sévir un peu !

    L'idée d'humilier Laura amusait beaucoup Aline, la frapper et devenir bourreau à son tour nettement moins. Elle frappe doucement puis plus fortement ensuite devant le manque de réaction. Bernard s'amuse comme un petit fou à regarder cette joute. Devant le visage amusé de Bernard et la résistance farouche de Laura, Aline se lève brusquement, attrape la pony-girl récalcitrante par le mors pour la forcer à se lever en frappant n'importe où sans aucune retenue. Après quelques hurlements et coups de pieds, la douleur a raison de la rébellion. Laura se tient droite comme un « i » en pleurant bruyamment.

    Pendant les tours ne manège, Bernard confie les rênes à Aline qui, dans un réel élan de sincérité, lui donne un baiser sur la bouche. Ce baiser fougueux, sincère, généreux le conforte dans ses impressions. La jouvencelle n'est vraiment pas insensible à ses charmes. Tel un pacha, il demande à la conductrice de les conduire au bois, pour profiter de l'ombre. Un iguane traverse la piste, s'arrête, les regarde, puis s'enfuit. Ils passent devant un arbre à chauve-souris et poursuivent au pas la ballade. Le romantisme s'installerait presque si elle ne jouait pas sa liberté.

    - Mon estomac m'indique qu'il serait bien de rentrer, qu'en penses-tu ?

    - Tu as raison, il commence à faire faim. Allez, presse le pas la vieille, on a faim. Ponctue Aline en claquant les rondeurs devant elle.

    A quarante ans, se faire traiter de vieille par une jeunette de vingt-ans est fort déplaisant, mais quand la dite jeunette vous a volé votre mec, vos affaires et ponctue ses propos de coups de stick, cela donnerait des envies de meurtre. Si Laura espérait jouer sur la complicité d'Aline pour s'évader, elle voit s'ouvrir devant elle une existence bien difficile dans laquelle son corps est devenu celui d'une esclave sans âme ni raison d'autant plus, que Bernard rigole à gorge déployée et semble épris.

    La mort dans l'âme, arrivée aux écuries, elle s'accroupie comme le veut la tradition pour leur permettre de descendre. Bernard dételle le chariot mais par prudence lui passe aussitôt des menottes dont il enfouit les clés dans sa poche. Les poignets dans le dos, il sait qu'elle ne pourra pas faire grand-chose si l'idée de se battre lui venait, il ne faudrait pas qu'elle abime sa nouvelle conquête.

    - Elle doit avoir chaud et elle est toute sale, j'ai le droit de la laver et de l'étriller un peu ?

    - Si tu veux, mais méfie-toi, à cet âge là, cela botte !

    Laura ne bottera pas, elle est bien trop cassée moralement pour faire quoi que ce soit. Elle se laisse conduire sans aucune résistance au jet d'eau et se laisse laver avec comme seule réaction, celle que l'on a tous au contact de l'eau froide. Bernard, constant qu'Aline maîtrise la situation les laisse seules un instant pour aller préparer l'eau et la nourriture de la pony-girl. Lorsqu'il sort des écuries, il découvre qu'Aline a accroché une longe au mors pour faire courir Laura.


    - Que-fais-tu ?

    - Je la fais sécher, je ne veux pas qu'elle attrape froid.

    - Non, tu te venges !

    - Non, enfin si un peu, mais je te jure que je ne l'ai pas frappée.

    - Assez joué, rentre-la j'ai faim !

    Bernard méfiant ne confie pas les clés du cadenas du collier de Laura, car il sait par expérience que les filles peuvent être bien plus fourbes que les hommes quand elles ont une idée en tête. Il laisse Aline attacher Laura dans un box par un gros collier relié au mur par une chaîne, libère ses poignets et verrouille lui-même le cadenas.

    - Non, je n'en peux plus, tu me manques trop s'il te plait, ne me laisse pas là. Je t'aime, ne m'abandonne pas, puni-moi encore si tu veux, mais ne me laisse pas ! Crie Laura en s'accrochant au cou de Bernard les yeux ruisselant de larmes.

    Bien qu'elle soit émue devant le désespoir de sa rivale, Aline n'éprouve aucune pitié. Elle sait pertinemment que Laura est une garce de première et que si elle était à sa place, elle ne ferait rien pour elle. Aline ne sait que faire, doit-elle intervenir pour faire cesser la tentative de séduction ou rester neutre ?

    A suivre

    TSM

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