• L'île de la tentation chapitre 8

      L'île de la tentation chapitre 8

    Par TSM



    ................................................ATTENTION.............................................


    Ce chapitre est un des plus violents et des plus cruels. Un résumé est rédigé en début de chapitre 8 pour vous permettre de suivre l'histoire sans lire ce passage qui comporte des scènes qui peuvent être choquantes.


    ...............................................................................................................



    Mardi 22 heures

    Très solidement attachée sur un chevalet, Aline observe sans comprendre les raisons de la présence de ces hommes aux regards pervers et de la tension palpable de cette grande salle au sol sablonneux où Bernard lui a fait faire ses premiers pas, « attelée » puis l'a faite « travailler ».

    « Tu vas vivre des instants forts qui seront pour toi des souvenirs impérissables et à jamais gravés dans ta mémoire ». Lui a dit Bernard quand il lui a passé un harnais et un mors recouvert de cuir très épais.


    Mais que vont-ils me faire encore ? Pourquoi m'attacher ? Pourquoi y a-t-il autant de lumière ? Pourquoi y a-t-il des caméras sur pieds près de moi et pour filmer quoi ? Pourquoi ces gens sont-ils là au milieu de la nuit ?  

    Ces questions sans réponse traumatisent Aline qui tremble comme une souche. Sa gorge est nouée, ses respirations sont courtes, son corps et sa tête sont particulièrement bien immobilisés par les sangles, elle est pétrifiée de peur.

    A la vue d'un brasero fumant, porté par Alan et Bernard à l'aide de barres de fer, son cœur semble s'arrêter et son sang se glacer dans ses veines. Cela ne peut être que pour elle, ils vont la brûler, la marquer comme une bête, la ferrer et ces monstres qui la regardent, ne sont là que pour assister à son calvaire, comme la foule devant les bûcher au moyen-âge.

    Elle frissonne de panique et tire en vain sur ses liens en hurlant, en suppliant dans son mors avec l'hypothétique espoir que quelqu'un vienne à son secours. Un homme avec une sacoche s'agenouille près d'elle. Aline ne sais plus si elle doit être rassurée ou avoir peur, mais pleure et supplie des mots incompréhensibles en roulant des yeux, seuls gestes que les liens lui permettent.

    L'homme ouvre sa sacoche, il y a un stéthoscope, c'est un médecin, mais pourquoi faire ? Il écoute son cœur sous son sein gauche qui pend sur le côté de la poutre du chevalet puis sur son dos. Il sort un garrot qu'il pose à son bras. Le froid du désinfectant lui fait l'impression d'une brûlure, elle crie et s'agite. La vue d'une seringue la plonge dans une crise d'angoisse puis de démence quand il enfonce l'aiguille dans son bras fermement maintenu par Alan venu à la rescousse.

    La piqûre terminée, elle se sent défaillir lorsqu'elle voit Bernard, la main gantée sortir une tige de fer fumant du brasero et s'approcher d'elle. Le silence se fait, seules ses bruyantes respirations d'affolement percent le calme de l'instant.

    - Le H de Henri, sera ta marque d'appartenance. Avec fierté et jusqu'à ta mort tu la porteras. Tu voueras à Henri une dévotion sans faille pour t'avoir épousée dans la tradition de notre club. Si un jour il lui arrivait malheur, ton parrain ici présent te recueillera. Tu vas faire partie des nôtres, tache d'en être digne. Dit Bernard d'une voix grave et posée avant de disparaître de son champ de vision.

    Le silence est total, lourd. La bouche ouverte et les yeux écarquillés d'horreur par l'appréhension de l'atroce souffrance qu'elle va endurer, Aline bloque sa respiration. Son cœur bat la chamade, ses tempes bourdonnent, elle a froid et transpire en même temps.

    Aline se sent défaillir quand quelque chose touche sa fesse, puis elle pousse un horrible hurlement inhumain. Une fulgurante douleur part de ses reins et traverse son corps. Ses paupières fermées sont si contractées qu'elle ne peut voir les flashs des appareils photos qui immortalisent l'horreur de la scène, la fumée et ses convulsions. Tous ses muscles sont tétanisés sous l'indicible souffrance de la brûlure. Le médecin se précipite, lui donne une gifle, un cri d'agonie résonne longuement avant de se muer en un long gémissement.

    Sans même s'en rendre compte, Aline a relâché un long jet d'urine sur un des photographes qui s'est approché pour faire un gros plan sur la cicatrice encore fumante. Elle sanglote et pousse de petits râles aigus à chaque expiration. L'odeur de chair brûlée est très forte, mais les humeurs qui accompagnent ses larmes ne lui permettent pas de sentir quoi que ce soit.

    Autant excités par le spectacle de cette pouliche nue, offerte et ferrée que par les fragrances de la chair brûlée, deux des spectateurs généreux en dollars jubilent. Ils vont pouvoir abuser d'Aline. « Deux maximums » a dit le docteur, « après cela peut être dangereux pour sa santé ».  

    Le richissime parrain, s'avance tel un prédateur sur sa proie en ouvrant son pantalon pour en extraire sa verge bandée. Pendant ce temps, Alan ouvre la sangle qui maintenait sa tête et protégeait son cou. Ses longs cheveux blonds libérés tombent en cascades et masquent le visage rougi de larmes et de souffrances.

    Les spectateurs envieux, massent sans pudeur le devant de leur pantalon, l'un deux lance avec vulgarité « Baise-là bien veinard ». Aline a compris ce qui l'attend. Non elle ne veut pas être violée, non pas devant tout le monde. Pourquoi, pourquoi moi ? Se demande-t-elle.

    Elle crie « non » dans son mors en tournant la tête pour affirmer sa négation et son désespoir. Ses cheveux soyeux décrivent des cercles qui pourraient être une vision érotique exceptionnelle en d'autres situations.

    L'esprit embrumé de souffrance, elle sent l'ignoble contact d'une verge qui s'ajuste à sa vulve pour en chercher la faille. L'assaut du bélier de chair dure et brûlante est violent. Il martyrise ses chairs délicates sur son passage en dilatant sans aucune précaution, le fourreau contracté. Les mains posées et serrées sur ses hanches, l'infatigable pervers, la possède comme un forcené. L'intimité vulnérable de la pauvre Aline haletante ne s'habitue point à l'ignoble et publique pénétration. Ses poignets liés sont agités de vaines contractions, qui rythment le martèlement et ses «ah» de souffrance et de désespoir.

    Le ahanement masculin du violeur affole Aline qui se morfond à l'idée être en plus souillée, polluée. Mais il n'en sera rien, le parrain se retire au moment fatidique pour se répandre sur son dos, affirmant ainsi aux yeux de tous, sa virilité, si l'on peut utiliser cette expression pour un violeur.   

    Le richissime client suivant, essuie d'un revers de manche les gouttes blanches qui maculent le dos à la peau délicate de la jeune pouliche qu'il va à son tour forcer. Jugée trop dangereuse, la bouche d'Aline a été épargnée mais cela ne sera pas le cas de ses reins.

    Le sadique caresse les fesses exposées et rapidement, titille l'orifice interdit. Non pas là...se désole Aline. Avec une vulgarité extrême, il se penche, écarte les charmantes rondeurs et crache pour lubrifier un peu la rosette délicatement froncée et peureusement contractée qu'il va forcer.

    Aline, qui avait refusé cette partie de son anatomie à son copain trop entreprenant, crie, râle supplie comme elle peut avec le mors qui bloque ses paroles de désespérée. Lui, il sourit à la pensée des cris à venir quand l'étroit petit conduit va devoir gober sa grosse bite.

    Non, elle ne veut plus être violée et encore moins par là. Elle serre ses petites fesses comme une perdue, mais l'écartement de ses jambes liées au chevalet, ne lui est pas favorable. Pervers mais rusé, le violeur présente son gland au sillon des fesses puis claque ses parties charnues en se rapprochant de la brûlure. Dans ses gestes de panique, Aline s'offre à son bourreau qui se positionne sur l'orifice envié qu'il force déjà. 

    La délicate rosette est poussée vers l'intérieur du rectum mais se refuse à éclore. Aline pousse des cris de terreur et de souffrance mais il maintient sa pression en se nourrissant des supplications désespérées et des mouvements de la petite tête blonde. Soudain, l'anneau de chair commence à éclore sous son gland. D'une seule poussée brutale il s'enfonce dans l'anus vierge et contracté. Elle pousse un cri de bête forcée en se débattant inutilement dans ses liens. 

    A l'impression de déchirement s'ajoute à la sensation de brûlure provoquée par l'ouverture trop rapide des sphincters tendus. Elle hurle de douleur et de honte quand il perfore son anus jusqu'au tréfonds de ses reins. Tandis qu'elle continue à crier, il commence à la travailler, comme s'il cherchait à s'enfoncer un peu plus profondément à chaque fois.

    Soumise au sadisme d'un homme qui s'en donne à cœur joie, elle est sauvagement sodomisée devant ces gens qui encouragent son violeur. C'est horrible, c'est ignoble, puis c'en est trop pour Aline, fauchée par la perte de connaissance salutaire qui l'épargne des atrocités et de son calvaire public.


    Mercredi 9 heures

    Etendue sur une table dure recouverte d'un drap blanc, Aline contemple le plafond d'une infirmerie où tout est blanc. Elle est nue sous un drap blanc, sa fesse douloureuse est recouverte d'un gros pansement et ses membres sont liés aux montants métalliques.  

    Elle ne se souvient très bien de ce qui c'est passé après l'immense douleur de la brûlure qui a fait d'elle une bête que l'on peut forcer à souhait.  Elle est réveillée depuis plus d'une heure et ressasse tout ce qu'elle a subi depuis son arrivée. Ici, l'horreur n'a pas de limite.  J'ai tout perdu, l'honneur, la dignité, le respect. Je suis un animal perdu au bout du monde et j'ai moins de valeur qu'une prostituée.

    La porte qui s'ouvre la fait sursauter. Laura et le médecin entrent et lui sourient en lui demandant de ses nouvelles. Comme si elles pouvaient êtres bonnes ? Que répondre à ces monstres sanguinaires ? De toutes les façons, elle ne leur parlera plus, à quoi bon parler, un animal ne parle pas. 

    Laura retire le drap qui la couvre, le médecin passe son stéthoscope puis l'ausculte en lui parlant, totalement indifférent face à son silence. On détache ses chevilles et relève ses jambes pour changer le pansement et recouvrir de crème blanche la brûlure qu'elle ne peut voir, mais qui ne peut être qu'affreuse.

    Comme un bébé et sans aucune gêne ou pudeur, elle les laisse manipuler ses jambes sans comprendre pourquoi ils les relèvent maintenant vers son cou. Quand Laura passe de gros bracelets dans le creux de ses genoux puis les crochète à une chaîne au-dessus de sa tête, Aline comprend qu'elle va subir une visite médicale approfondie. Pourquoi l'attacher, cela ne fait pas mal et puis de toute façon, elle ne résiste plus puisque son corps et son âme ne lui appartiennent plus. Il peut bien lorgner son intimité qui n'a plus rien d'intime dans ce lieu maudit.

    Pendant que Laura rajoute de solides sangles à son bassin, Aline observe le médecin qui prépare ses instruments et passe un casque avec une grosse lumière sur le devant. C'est lorsqu'il se retourne avec un gros spéculum et un plateau chargé d'une foule de choses inconnues, qu'Aline sort de son mutisme et se met à hurler.

    - Ne crie pas comme ça, il va juste te mettre un stérilet pour que tu puisses être heureuse avec ton Henri sans être engrossée ! Lui dit Laura en caressant son visage. 

    - Je ne veux pas ! Non ! Pitié ! Pleure Aline.

    - Cela ne fait pas mal. C'est froid et désagréable mais pas douloureux, alors calmez-vous s'il vous plait ! Demande fermement le médecin en désinfectant ses instruments puis son sexe très exposé de par la position.

    Aline, ayant spéculé sur la douleur du spéculum, crie lors de son introduction puis pendant son ouverture à l'intérieur de sa vulve qui s'extasie malgré elle. La tête logée dans la poitrine de Laura qui la tient comme un bébé, elle ne parvient pas à voir ce qu'il fait entre ses jambes ni à l'intérieur de son ventre où elle sent les effets de l'air. Le désinfectant et les instruments froids exacerbent encore les sensations internes.   

    - Ca fait mal dedans, ça fait mal dedans ! Arrêtez, Noonnn ! Arrêtez ! Supplie Aline.

    Mais le médecin, malgré lui, pratique ce pour quoi il est grassement payé en dollars. La chose est rapidement faite mais les jambes d'Aline ne redescendent pas pour autant. Le praticien fouille maintenant dans sa valise, puis revient vers son entrejambe avec d'autres instruments. Aline le sent pincer puis étirer ses lèvres intimes, peut-être vérifie t-il la pose de son stérilet ? Soudain, une piqûre lui arrache un hurlement. Son cri ne l'arrête pas dans ses gestes douloureux, au contraire, il continue là où il vient de lui faire mal. C'est horriblement douloureux.

    - Ca fait mal ! Arrêtez ! Mais pourquoi ? Que me fait-il ? Demande Aline aux suppliques sans réponse.

    Par deux fois, sa lèvre intime gauche est piquée et martyrisée. Elle rue dans ses liens et hurle à pleins poumons sous l'indicible souffrance. Lorsqu'il étire l'autre lèvre épargnée jusqu'à présent et recommence à martyriser ses chairs, elle crie sans répit comme un animal que l'on égorge. Trempée de sueur, elle est tellement essoufflée qu'elle est au bord de l'évanouissement. Un jet d'urine lui échappe, éclaboussant le médecin qui se met à pester comme un diable.

    - Merde ! Qu'est-ce qu'elle est conne celle-là ! Hurle le médecin rageur plein de sang et d'urine en lui donnant une grande claque sur les fesses. Même pas capable de se tenir !

    Cette insulte s'ajoute encore à sa souffrance et à son avanie. Aline s'enfonce dans la folie et jette sa tête les dents en avant contre les seins de Laura. Les gifles et les coups semblent sans effet, comme si elle ne ressentait plus la douleur. Le médecin surpris, bondit et tire sur les mâchoires plantées dans un sein sans parvenir à les desserrer.

    Passé le moment de panique, il saisit son aiguille et se met à en piquer le sexe d'Aline qui hurle à gorge déployée et lâche sa proie mammaire. Laura crie, pleure, sa poitrine est en sang. Le médecin regarde la vilaine morsure par le tissu déchiré et repousse difficilement la mordue, décidée semble t'il à tuer.

    Comme Aline de son côté est totalement incontrôlable et cherche à le mordre pendant qu'il soutient Laura, il lui assène un coup de poing, mettant aussitôt un terme à sa crise de folie. La tête projetée sur la table, Aline, totalement inconsciente, bave, du sang coule de son nez.

    Un dilemme se pose à lui. S'il la laisse ainsi sur le dos, les humeurs vont se répandre dans ses poumons et elle va devoir être transportée d'urgence à l'hôpital, s'il lâche Laura, elle va la tuer et on pourrait le lui reprocher !

    « L'anesthésique de contact » situé au bout de son bras, lui semble dans un premier temps la solution idéale pour gérer l'épidémie de folie. Laura reçoit soudain une violente gifle qui, si elle ne l'endort pas, l'assoie tout de même dans un état des plus vaseux.


    Finir ce qu'il a à faire, pour prendre son fric et foutre le camp au plus vite devient la priorité du médecin. Il assène deux gifles à Aline pour la ranimer puis sans aucune précaution perce la lèvre intime pour y placer un deuxième anneau. Il asperge le sexe de Bétadine rouge, de sa patiente en larmes, décroche et rattache les jambes une à une puis, récupérant une sangle sous la table, bloque la tête de la furie en la passant sur sa gorge avec moult précautions.

    Lorsqu'il asperge sa fière poitrine agitée, de grosses larmes roulent sur les joues d'Aline pendant que ses lèvres tremblantes laissent échapper de longs gémissements. Les yeux remplis d'épouvante, elle regarde le médecin attraper son sein gauche pour le serrer cruellement.

    A l'aide de ses dents, le médecin déchire l'emballage d'une grosse aiguille qu'il pose sous le téton. La douleur est aiguë lorsqu'il pique, Aline se mord la lèvre pour retenir son cri puis se met à hurler lorsqu'elle voit réapparaître de l'autre côté. Son retrait est aussi douloureux que la mise en place d'un anneau doré.

    Haletante et tétanisée par la peur, Aline regarde la Bétadine se répandre en quantité sur son sein droit. Le souffle coupé par la douleur intense qui lui traverse la poitrine, elle n'a même plus la force de crier lorsqu'il perce son deuxième sein. Elle sanglote et pousse de petits râles aigus, lorsqu'il place l'anneau, symbole de son nouveau mode de vie.

    La dernière piqûre dans son bras, la laisse sans réaction, elle qui en avait si peur, avant, dans une autre vie. Les yeux dans le vague, elle le voit ranger ses instruments à la hâte puis aider Laura à se relever pour quitter la pièce en l'aidant à marcher.  

    ..............................................................

    De son bureau, le premier ministre a délégué le principal de ses missions, pour organiser son prochain week-end prometteur de sensations et trouver les 80 000 euros qui lui manquent pour réaliser son rêve fou.

    Entre deux affaires, il se plait à rêver de chevauchées sauvages dans sa propriété avec sa belle nue et cheveux au vent sur un pur-sang arabe. Henri est amoureux de son dernier jouet, il a rajeuni de 20 ans. Pris d'une irrésistible envie de lui parler, il décroche son téléphone et compose celui du portable à transmission par satellite de Bernard.

    - Allo !

    - C'est moi, comment va ma belle

    - Elle va bien, les préparatifs avancent. Vous avez les fonds ?

    - Je les aurai ce n'est pas un problème et vous le savez !

    - Je veux lui parler !

    - ???????

    - Je veux lui parler !

    - Un poney ne parle pas !

    - Il peut entendre, je veux lui parler et qu'on fleurisse son box !

    - Vous déraisonnez

    - J'ai sous les yeux votre dossier d'exportation de........... et je m'interrogeais sur les moyens à mettre en œuvre pour le présenter à Bruxelles. Je pense trouver une idée judicieuse pour convaincre, mais un bain de jouvence ravivera sans nul doute mes neurones !

    - Je vais vous la passer ! Fulmine Bernard. Mais vous êtes fou.

    A suivre

    TSM

    « L'île de la tentation chapitre 7 sur 10L'île de la tentation chapitre 9 »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :