• DES IDEES DE JEUX POUR LA SAINT VALENTIN

    • Pour soumis / soumise / Maître / Maîtresse
    • Pour libertins coquins
    • Pour les ABDL
    • Pour les adeptes de la fessée

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    LE FOOT ET LA SAINT VALENTIN

    Madame surprendra son mari supporter du Paris Saint Germain ou joueur de foot en débarquant dans la chambre avec cette tenue.

    Monsieur motivera Madame en lui disant "je ne vais pas voir le match de l'OM si tu portes cette tenue, j'aurai trop envie de toi".

    Le comble : si tu veux mon chéri, je veux bien venir te voir jouer (ou voir le match avec toi) mais alors c'est dans cette tenue.......

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    Cage de chasteté

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    LA SAINT VALENTIN DES MAITRESSES

    Il est de tradition d'inviter sa Maîtresse au restaurent, mais la Maîtresse peut aussi avoir une attention pour son soumis en offrant cette cage de chasteté en plein restaurent !

    Le top du top serait que le soumis aille la mettre aux toilettes pendant le repas.

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    Si vous avez déjà une cage de chasteté, madame peut aussi lui offrir un Plug rosebud longue durée 400 grammes équipé d'une tige anti "avalement"

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    Le plug rosebud de luxe

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    LA SAINT VALENTIN DES MAITRES

    Il est dans le us et coutumes que la soumise ne porte pas de culotte sous sa robe pour être accessible aux caresses, mais si en prime elle porte un Rosebud ou un double rosebud, ce n'est que mieux. Attention mesdames de ne pas le perdre au restaurent.

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    Déshabillé spécial fessée

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    Rosebud double 

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    FESSEE DE MADAME

    Quand les bonnes paroles ne portent pas de fruit, il convient d'utiliser le « langage du corps. Conclusion, la bonne moralité s'apprend en présentant son fessier tout nu aux yeux du monsieur.

    Voilà donc Madame, la tenue qu'il vous faut porter ce soir là dans l'intimité en indiquant à votre mari que vous avez été très vilaine !

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    Paddle fessée d'amour

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    FESSEE DE MONSIEUR

    Freud a attiré notre attention…sur le fait que la frontière entre la « normalité » et la « perversion » était fort perméable, et que maintes activités habituellement qualifiées de « perverses » -voyeurisme, fétichisme, exhibitionnisme, intérêt pour une variété infinie de zones rendues « érogènes » -pourraient toutes jouer une rôle dans une relation amoureuse normale.

    Une idée pour donner envie de vous fesser ?

    Et si vous offriez au restaurent un petit paddle d'Amour à votre Fesseuse/ Fesseur pour qu'elle/ qu'il ne se fasse plus mal à la main ?

    N'est-ce pas un cadeau original à offrir au restaurent ?

    Sans nul doute, l'envie de s'en servir en arrivant à la maison devrait titiller son esprit !

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    Oeuf vibrant sans fil

    Plug Rosebud queue de chienne

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    LES LIBERTINES DE LA SAINT VALENTIN

    Parmi les grands classiques, il y a l'oeuf vibrant à télécommande sans fil, histoire de faire vibrer madame au restaurent mais il à au rayon des nouveautés, le modèle court du rosebud queue de chienne qui se porte sans souci sous une robe ou une jupe mi-longue. Courte serait osé, mais c'est aussi à méditer....

    A savoir pour les couples très joueurs : l'oeuf vibrant à télécommande sans fil peut se mettre aussi dans l'anus....... de monsieur.

    Je vibre, tu vibres, il vibre madame, nous vibrons....

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    Grenouillère pour adulte 

    (Ce modèle s'ouvre aussi derrière mais nous ne vous avons rien dit...)

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    LES ABDL DE LA SAINT VALENTIN

    En février, le froid parvient à s'immiscer en nous malgré les chauffages et l'isolation de plus en plus performante des maisons. Cette sensation de froid nous vient par le sol et lors de nos sorties. Raison de plus pour porter des vêtements chauds ce qui n'est pas toujours très sexy. Si vous proposez à madame d'être une "cochonne" très coquine, hormis sous la couette elle risque d'être réfractaire à l'idée. La solution est simple, offrez-lui une grenouillère de cochonne ! Ultra douce, ultra chaude votre coquine évoluera plus volontiers dans la maison avec cette grenouillère qui s'ouvre derrière au niveau des fesses pas seulement pour aller aux toilettes........

    Un compromis dans le couple ! Chez les ABDL, il est bien connu qu'il y a plus d'hommes que de femmes adeptes de la couche mais, car il y a un mais, combien d'entre elles ont gardé leur nounours ? Beaucoup !

    La grenouillère est une alternative à l'ABDL sans couche pour la recherche de la douceur connue (ou méconnue) dans l'enfance. Faites-lui découvrir la grenouillère pour adulte et devenez un "monstre de douceur" vous ne le regretterez pas.

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    Le petit plus pour la saint Valentin est la culotte fendue !

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    Oui mais quelle robe va-t'elle choisir et donc quelle couleur prendre 

    ABCplaisir a résolut votyre problème avec un lot de brésiliens coquins pour 14,80€

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    ET pour conclure avec une touche d'humour coquin !

    A la saint Valentin, on fait vibrer les seins !

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    Aspirateur de téton vibrant saint valentin

    A la saint Valentin, on peut aussi pincer les seins ! 

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    Pinces à sein

    Le Saint parfait d'ABCplaisir

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  • Week-end de rencontres BDSM fessée ABDL reportage



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    Le week-end de rencontres ouvert aux BDSM fessée ABDL annoncé dans les évènements GRATUITS organisés par Fessestivites s’est déroulé comme toutes ces rencontres dans une ambiance ultra conviviale et OUF sous une météo clémente.

    Les adeptes du BDSM ont côtoyé les adeptes de l’ABDL et de la fessée lors des apéros et repas avec le plus grand respect des pratiques des uns et des autres, pour certains et certaines cela a d’ailleurs été l’occasion de découvrir des choses…...

    Dérapages et mains baladeuses ? Aucun comme toujours, chez Fessestivites on sait se tenir, chacun ayant assez de savoir vivre pour que ce type de désagrément n’arrive pas.

    EN BDSM il y eu pas mal de chose comme du shibari, des pinces, du fouet, du martinet et une superbe démonstration de CBT réalisée par Maître Pierre34 et Blouse Agréable qui a pu découvrir cette pratique entre les mains d’un expert.


    La vidéo de ce CBT est ici


    Une nouvelle Maîtresse ayant rejoint le réseau il y a peu de temps nous a fait quelques démonstrations de cravache sur des soumis gourmands mais également une petite démonstration de « « « sadisme » » » » en accrochant des soumis entre eux au moyen de pinces à seins avant de leur faire faire une « ronde » encouragée aux fouets et aux martinets.

    EN FESSE oh là là ! Ce fut très chaud, je ne saurai dire combien de fessée il y a eu mais beaucoup des softs au hard en fonction des profils et participant. Il y a eu également un canning hard réservé aux yeux non sensibles.

    EN ABDL ce fut assez calme bien que vivant parce qu’ils sont plus sages (sourire) avec des changes parfois discrets mais la soirée en grenouillère pour certains ou le matin pour le petit déjeuner en commun. Des AB assez grands quand même puisqu’ils prenaient la vodka coca au biberon…. ou s’amusaient seuls dans le jardin.

    AUGNTATION DU NOMBRE DE FEMMES SEULES

    Cette année, nous avons pu constater une très sérieuse augmentation de la participation des femmes seules, semble t-il rassurées par le fait que l’encadrement veille au grain et que cela commence à se savoir. Nous avions fait une exception en acceptant de prendre 7 femmes pour 5 hommes en plus des 10 couples, hélas une d’entre elle a été obligée d’annuler alors qu’elle avait déjà pris son billet. Elle nous a promis de ne pas manquer le prochain !

    Un témoignage émouvant de Lee Funambule

    DU SEXE OU DU LIBERTINAGE DANS CES RENCONTRES

    Il n’y en a pas, ce n’est pas le but, par contre il arrive que des tentes restent vides et que d’autres se remplissent, cela donne parfois des couples Fessestivites comme nous avons le plaisir d’en compter dans le réseau.

    LE PROCHAIN WEEK-END DE RENCONTRE ?

    Pour les grands week-ends, il faudra à présent attendre 2015 mais d’ici là, il y aura :

    Des soirées et rencontres annoncées ICI

    Des rencontres entre membres

    VOS EVENEMENTS

    N’hésitez pas à organiser de petites rencontres collectives à thème chez vous, il suffit de peux de choses pour passer une superbe soirée et faire des rencontres.

    Fessestivites peut vous aider et vous conseiller sur simple demande.

    @ ++ si comme nous vous aimez les rencontres



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  • Le Body pour homme



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    À L'ORIGINE

    Sans un Toulousain trapéziste du milieu du XIXe siècle, Jennifer Beals dans Flashdance n'aurait peut-être jamais porté de body. Vers 1860, Jules Léotard (photo), acrobate hors pair, demande qu'on lui fabrique un "maillot" - ce sont ses termes - qui lui collerait à la peau et n'entraverait aucun de ses mouvements. Le justaucorps est né. Après sa mort, le vêtement prendra le nom de "leotard", peu utilisé en France, plus courant aux Etats-Unis. Au milieu des années 1950, la pin-up Bettie Page sera l'une des premières à le sortir de son cadre sportif pour exploiter sa puissance érotique.

    Contrairement aux idées reçues, le justaucorps ou le body n'est pas une tenue exclusivement réservée aux femmes. D'ailleurs les fabricants en tiennent compte, en proposant dans le monde de la danse des modèles souvent unisexes. Et pour cause ! Il s'avère que dans 3 cas sur 10 l'acheteur déclaré de ces articles est un homme !
    Toutefois peu de forum en France, contrairement à d'autre pays comme les USA et plus proches l'Allemagne, traitent du sujet de manière libre et sérieuse.
    Le sujet dans notre pays serait-il donc tabou ?
    Abordons donc les modèles existant pour homme.

    - Un body en coton pour l'hiver peut être porté pour une question de confort et de maintient. Quand on se penche en avant, le dos reste couvert.

    - Un body gainant permet de masquer les bourrelets et pour les ABDL ou ceux qui sont obligés de porter des couches de les masquer un peu plus tout en les maintenant bien en place.

    - Le body peut également être un vêtement très sexy pour les hommes qui n'ont pas froid aux yeux ni peur qu'à cause d'un sous-vêtement on leur attribue une sexualité ! (TRavesti / gay par exemple...)

    Le body sexy pour homme peut se terminer en string ou en culotte ou en short. Il peut être transparent à certain endroit et simplement opaque à d'autres pour masquer la vue sans masquer les formes.

    Ce type de lingerie sculpte le corps grâce à des matières intelligentes. Suivant le modèle il galbe les fesses ou les souligne...., aplanit les petits bourrelets, donne du maintien à votre petit ventre. Qu'on s'en serve pour sa fonction première de sous-vêtements ou qu'on en use en guise de vêtement de charme, le body peut faire partie de la garde robe des hommes.

    RAPPEL : un homme qui porte un body n'est pas forcément PD ! Et même s'il était homosexuel, ne me dites pas que vous auriez un jugement de valeur ou vous êtes en ce cas homophobe !

    Acheter un body pour homme

    http://www.abcplaisir.com/store/Pret-a-Porter/450-Body-Wear-hommes

    Pour réagir à cet artiocle rendez-vous sur le forum

    http://forums.fessestivites.com/materiel-fetichiste-f169/le-body-pour-homme-t2326.html



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  • Les rosebud, les plug d'urètre et Magic wand sont en promo à la boutique ABCplaisir

    C'est le moment ou jamais de profiter de ces opérations spéciales pour vous équiper.

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  • TEMOIGNAGE : mon identité sexuelle

     

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    Préambule

    Ce témoignage est celui d’un membre avec qui je discute assez souvent et que j’ai rencontré. Cette personne a accepté de publier un article mais souhaite garder l’anonymat.

    Etant un webmaster qui s’intéresse aux membres (et oui vous n’êtes pas que des cartes bleues sur pattes) j’aime découvrir, guider, conseiller quand je le peux. Ce témoignage sur l’identité sexuelle venant d’une femme est à mes yeux d’une grande richesse.

    Je la remercie donc pour la confiance qu’elle me porte mais aussi pour ce témoignage d’une grande valeur car, outre les confidences, il ouvre un espace de réflexion et de discussions.

    Identité sexuelle est un faux profil que j’ai créé uniquement pour diffuser cet article afin de ne pas orienter les pensées. Le profil identité sexuelle a été supprimé immédiatement après la diffusion de cet article.

    Bonne lecture

    Webmaster


    Mon identité sexuelle

    Il y a quelques temps, j'ai vu un article qui posait la question suivante : une femme qui porte des pantalons est-elle une travestie ? Je n'ai pas su quoi répondre.

    Dans un monde idéal, à notre époque, un homme pourrait porter des jupes et se sentir tout de même viril. Une femme pourrait porter des pantalons et en être pas moins féminine. Cela existe. Le kilt n'a jamais porté atteinte à la virilité de l'homme, bien au contraire. Les pantalons pour femmes mettent en avant leurs formes et ne sont pas un déguisement.

    En réalité, cette question m'a beaucoup perturbée car elle a réveillé d'autres questions en moi. Je vais donc vous parler de moi, non pas par narcissisme, mais pour me servir de mon exemple afin de vous faire envisager la possibilité que les choses ne soient pas si simples, et que ce n'est pas parce qu'il y a deux petites cases "Monsieur" ou "Madame" sur les papiers administratifs que l'on peut faire rentrer tous les êtres humains dans de petites cases. Je ne suis peut être pas un bon exemple, mais malheureusement c'est le seul que j'ai, et je serais heureuse d'avoir d'autres témoignages de personnes dans la même situation.

    Partons de la question de l'habillement. Je n'ai jamais aimé les robes. Là où le pantalon est globalement accepté comme un vêtement mixte, la robe m'oblige à être celle que la société attend de par mon sexe biologique. Il n'y a pas de "choix" possible quand on porte une robe. On ne peut pas être celle ou celui que l'on ressent au plus profond de nous.

    Lorsque j'étais enfant, très jeune, je n'aimais déjà pas les robes. Et pour cause : je voulais être un petit garçon comme les autres, un qui jouait au foot et portait des shorts et des baskets. Dommage, j'étais née fille. A quatre ans je pleurais pour que l'on me coupe les cheveux à ras et pour porter des shorts plutôt que des jupes. La jupe-culotte, grande mode à l'époque où j'étais en maternelle, m'a fait faire des cauchemars pendant des années. Puis j'ai trouvé la solution à mon problème. Armée d'un ciseau à bouts ronds, j'ai découpé la partie jupe pour seulement garder le short. Ce fut un massacre mais j'en garde une grande fierté. Je me suis faite disputer mais à partir de là, ma mère a cessé de m'imposer des vêtements trop féminins.

    Je me suis souvent demandé d'où me venait cette identité masculine. Ma grande soeur était pourtant si belle et si féminine, déjà, enfant. Une vraie poupée Barbie. A côté, je me voyais laide et je culpabilisais. Trop brune, trop chevelue, avec toujours des bleus et des bosses, préférant jouer avec des outils de bricolage et des petits soldats qu'avec des poupées. Lorsqu'on m'en offrait une, je prenais cela pour un outrage. Je grimpais aux arbres, m'imaginais en chevalier défendant son château ou en soldat envoyé au front.

    J'y ai beaucoup réfléchi. Était-ce un problème hormonal qui faisait que j'étais garçon à l'intérieur et fille à l'extérieur ? Était-ce un rôle que je jouais inconsciemment pour combler un manque dans ma famille ? J'ai eu ma puberté normalement, bien que le garçon en moi l'ait assez mal vécue. Les gynécologues ont affirmé que tout était normal, à sa place. Je me suis donc penchée sur la deuxième hypothèse. Il n'y a jamais eu d'hommes forts dans la famille, de génération en génération. Que des pères démissionnaires, morts au loin, des abandons, des pères inconnus, voire même des individus qui auraient leur place en prison. Je me suis intéressée à la psychogénéalogie. Cette famille qui vit en nous. Aurais-je voulu devenir, face à l'absence de père valable, l'homme parfait, celui sur qui ma mère et ma soeur pourraient compter, celui qui ne les mettrait pas en danger mais qui les protégerait ? L'hypothèse se tient, mais reste une hypothèse. Je n'ai pas tous les éléments en main pour trancher.*

    Il m'a été très dur de m'assumer en tant que fille, tout autant qu'en tant que garçon. Il faut dire qu'il y avait des problèmes trop graves dans mon quotidien pour que je me penche vraiment sur la question, avant de nombreuses années. Alors j'ai porté cette identité intérieure comme un fardeau, une honte. Ma mère a été suffisamment compréhensive pour ne pas rejeter ce côté de ma personnalité en bloc, mais les reproches plus ou moins conscients fusaient. "Tu devrais t'attacher les cheveux plus hauts, ça ferait plus féminin." "Ca te va si bien quand tu te maquilles, pourtant." "Tu sais, si tu mettais ce haut, il mettrait en valeur ta poitrine." "Tu peux porter quelque chose de confortable tout en étant féminine." "Demande à ta soeur de te montrer comment on fait." Je ne ressentais qu'un malaise, une déception. Je me sentais de plus en plus laide, pas dans le bon corps. J'aurais voulu naître avec des couilles et une bite pour savoir ce que ça fait. J'aurais voulu changer de corps pour qu'on arrête de me dire "Non, ne fais pas ça, ce n'est pas un sport de fille, une fille ne ferait pas ça." A l'école, c'étaient les petites vexations, quand j'ai voulu jouer un rôle masculin dans le spectacle de fin d'année, et que la cassette vidéo a été retransmise à tous les élèves tous les ans pendant presque 10 ans, sous fond de fous rires et de moqueries, comme autant de reproches d'exister.

    De la part de ma soeur, tout comme des tantes, grands mères, les paroles étaient bien moins mesurées. Horrifiées par ma pilosité bien espagnole, elles se demandaient sans cesse si je faisais exprès de ne pas m'en préoccuper pour leur faire honte.

    L'adolescence a été la période de la grande crise. On ne parlait pas de transgenre, on parlait de garçons manqués, de tapettes, et je me disais que oui, j'étais manquée du début à la fin. D'autres soucis s'ajoutaient au tableau. J'étais trop intelligente, en clivage avec les autres enfants. Je ne me sentais bien dans aucun domaine. La situation familiale était toujours chaotique, avec le passage de quelques hommes dans la vie de ma mère, autant d'exemples foireux à ajouter à ceux que j'avais déjà. Je m'inscrivis dans un sport de combat pour apprendre à me défendre en cas de problème. Je regrettais de ne pas avoir de père qui s'occupe de moi. Chaque enseignant était mon modèle, chaque faux pas était une trahison. Je prenais tout ce que je pouvais de chaque homme qui passait dans ma vie, créant dans ma tête une sorte d'idéal masculin, celui que je voudrais être ou que je voudrais rencontrer. J'avais conscience que ce que je voyais au quotidien dans ma famille n'était pas normal, et j'aspirais à savoir ce que je voudrais pour mon avenir.

    Et puis je suis arrivée au lycée. Parmi ceux de mon âge, mon regard n'était attiré que par des filles. Certains professeurs me prirent sous leur aile, sentant que j'avais de grandes capacités mais une situation trop chaotique pour en faire quelque chose. Encore plus qu'au collège, je me surprenais de jour en jour à regarder davantage les autres filles, à fantasmer sur elles. Mon premier rêve érotique mettait en scène une fille de ma classe. Je ne mettais pas de côté les hommes et fit mes premières expériences amoureuses et sexuelles, rêvant de créer un jour un foyer parfait, avec un homme, une femme, qui s'aiment et se respectent, et des enfants aimés tels qu'ils sont et en sécurité. Mais j'étais bien trop dominante et je me surpris à penser qu'ils se reposaient trop sur moi, comme si j'étais leur mère et non leur copine, ce qui s'est confirmé par la suite après le lycée. Moi qui rêvais d'un homme qui me protège, me prenne dans ses bras, me rassure, je jouais moi même bien trop ce rôle pour trouver.

    Il y avait cette enseignante, lesbienne, très masculine, petite et mince, comme moi, qui m'impressionnait. Elle était pour moi le modèle masculin par excellence. Virile, énergique, protectrice, fière, bien plus que nombre de ses collègues masculins. Tellement bien dans son corps et dans son identité. Un beau jour, je m'arrangeais pour me couper les cheveux courts en pétard. Ils n'étaient jamais assez courts, les coiffeuses refusant de tuer mes belles boucles qui me faisaient tant horreur. J'adoptais un look masculin mais classe, blazer et parfois cravate, et beaucoup pensèrent que je me donnais un genre, mais j'étais enfin moi-même. Je me sentais belle et j'aimais lorsque quelqu'un se trompait dans la rue et m'appelait "jeune homme". Il faut dire que je jouais beaucoup de mon physique androgyne.

    L'université ensuite. J'ai connu des filles pour la première fois. En couchant avec une fille, je me suis sentie femme pour la première fois. Elle avait un tempérament fort, et on s'apportait mutuellement l'affection qui nous avait tant manqué. J'ai voulu me faire belle pour elle. Je me suis parfois maquillée, avec l'impression de me déguiser. Puis je suis de nouveau sortie avec des hommes. Je ne supportais pas la pénétration mais je pouvais prendre du plaisir avec des hommes. Le manque de discipline et de cadre que j'avais connu dans l'enfance se transforma en ma recherche de ceci dans un contexte plus érotique. Mais seul un homme peut m'imposer cette discipline et combler ce manque affectif. Je ne l'accepte pas d'une femme. J'ai grandi entourée de femmes et j'ai voulu jouer le rôle de protecteur pour elles.

    J'ai été amenée à mettre des jupes lors de boulots d'été. J'ai détesté, surtout les commentaires des collègues qui, comme ma famille, voulaient m'apprendre à être plus féminine, plus belle, à m'habiller, à me maquiller. Toutes ont voulu m'apprendre à être une fille parce que dans notre société, on ne peut toujours pas être entre les deux. Si on ne rentre pas dans une case, cela crée une sorte de malaise, de gêne, de pitié, voire de dégoût.

    Aujourd'hui, je m'accepte bisexuelle, en me disant que quand je trouverai la bonne personne, homme ou femme, je le saurai. Je ne considère pas mon identité comme un problème. Je ne suis pas une anomalie.

    En fait, dans ma vision du monde, on n'aurait pas besoin de genres. Lorsque je regarde autour de moi, je vois des personnes, je ne vois pas des sexes. Je ne supporte toujours pas qu'on me dise des phrases du style "Tu pourrais être si mignonne si seulement tu...". C'est un réflexe, ça se veut un compliment du style "Je vois ta beauté même si toi tu ne la vois pas." Parce que beauté est féminine, beauté n'a pas sa place chez un garçon féminin. Ca me dégoûte, me met en colère. Pour moi, c'est une négation de mon identité. J'ai appris à aimer mon corps et à mettre en valeur ce qui m'arrange.

    J'aime mes jambes féminines. J'aime mes bras trop musclés. J'ai même fini par apprendre à aimer mes cheveux et je les ai laissés pousser. Certains jours je les regarde et je joue avec mes boucles, me sentant très femme, d'autres, je me trouve très cool en garçon aux cheveux longs. Je m'habille plus ou moins fille garçon selon les jours, j'ai quelques belles robes, quelques belles tenues qui tiennent plus du costume d'homme que du blazer pour femme, je switche. Je suis une femme à présent mais j'ai gardé un côté très masculin que je cultive, qui me rassure, qui me donne l'impression d'être moi même. Je n'envisage pas de choisir entre l'un et l'autre. Je ne suis ni totalement fille ni totalement garçon. Je suis et c'est bien suffisant.

     

    Pour réagir à ce témoignage rendez-vous sur le forum LGBT ici


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