• CHASTE ET HEUREUSE SOUMISSION
    Témoignage d'un passionné

    L'expérience est bien réelle mais la belle est partie. Je suis aujourd'hui avec une adorable princesse aussi joueuse et polyvalente que moi dans les domaines du BDSM.


    AVANT PROPOS     

    Ce document est un témoignage explicatif et non romancé qui aborde en profondeur ce qui est vécu lors un rapport réel de domination soumission dans un couple puis le port d'un dispositif de chasteté masculin porté 24/24. Il décrit le bonheur éprouvé mais également les sensations, les émotions, le quotidien, les inconvénients et l'impact psychologique de cette relation d'amour aussi forte que particulière. Ce n'est en aucun cas une histoire érotique ni les fantasmes d'un internaute mais bien un témoignage explicatif car ce que j'ai découvert et ce que je vie a bouleversé ma vision de cette façon d'aimer.

    Si j'ai éprouvé le besoin de le partager c'est pour que le regard négatif que l'on peut avoir sur ce que les véritables acteurs vivent et décrivent soit compris. C'est un peu comme si j'avais envie de crier : « Oui, cela existe, oui c'est fabuleux, non, ils ne sont pas fous, ils sont simplement heureux » !

    NOTRE HISTOIRE

    Il y a des années que je sais ce qu'est l'amour avec un grand A, mais cette année et au fil du temps merveilleux que je passe avec ma maîtresse d'amour, j'ai appris qu'il y a encore plus fort : l'appartenance ! Aimer au point de se donner totalement et appartenir à sa maitresse d'amour dépasse tout ce que l'on peut imaginer de la logique et du raisonnable. 

    Notre relation a débuté de la façon la plus classique, puis, las de vivre mes attirances vers le BDSM en solitaire, par le biais du net puis par intermittence comme j'ai pu le faire par le passé, à 44 ans j'ai pris le risque d'annoncer la couleur dès le début de notre relation. Et là, la chance m'a sourit : la belle en question, dénommée Véronique, était ouverte d'esprits mais également curieuse des choses du sexe tout en ayant en elle une âme de dominatrice non révélée. Elle n'a pas apprécié deux choses, ma bisexualité passée et ma pratique quotidienne de l'onanisme qui la gênait dans le sens « tromperie » mais lui rappelait surtout de mauvais souvenirs d'enfance. Lorsque je lui ai dévoilé que par curiosité je m'étais offert une cage de chasteté, elle y a naturellement mais sans réel plaisir trouvé le moyen de s'assurer que je ne lui fasse plus d'infidélité solitaire. Si les débuts de notre relation ont été houleux, deux caractères dominants ensembles....., avec le temps et beaucoup de discutions, Véronique a commencé à apprécier ce moyen de contrôler ma sexualité tout en découvrant les avantages de ce don d'amour. En une semaine, elle en est devenue complètement accro et me demande de porter ma cage de chasteté en permanence, rares sont les moments de libération. Aujourd'hui, si nous ne l'avions pas il lui manquerait vraiment quelque chose. Une fois, la cage s'est cassée, Véronique était réellement très affectée. Ma priorité a été de la réparer puis d'en chercher une autre pour qu'elle ait une roue de secours.
    De mon côté, « jouer » BDSM 24/24 par le biais de la cage de chasteté m'a simplement amusé au début, avant de devenir quelque chose de bien plus fort dans ma vie et dans notre vie qu'un simple jeu érotique. Je vais essayer de vous décrire, tout ce que représente pour moi le port d'une cage de chasteté avec le côté sensuel, le don d'amour que cela représente mais également les inconvénients et l'impact psychologique que cela peut avoir.  
     
    Avant d'en venir au côté cérébral, il me semble logique de commencer par ce que l'on éprouve physiquement pour vous permettre de comprendre l'impact qu'il y a sur le plan psychologique. Sous une cage de chasteté, on éprouve souvent un immense besoin de se toucher voire de se branler en se demandant s'il existe une solution pour se soulager. Le mot soulager est vraiment à prendre au sens « soulagement/ ouf » Il y a des moments où vous êtes dans un état second tant le besoin physique est irrépressible, votre tête est chaude, toute la surface de votre peau est érogène, vous feriez n'importe quoi, du plus débile au meilleurs. Vous êtes vraiment comme une chatte en chaleur qui se frotte au sol sauf que vous ne miaulez pas. Cette comparaison avec une chatte en chaleur n'est pas une vulgaire description croyez-moi, il m'est personnellement arrivé de gesticuler sur ma chaise ou de me frotter à Madame la nuit puis sur le matelas après m'être fait « remballer » pour l'avoir réveillée ou lui avoir fait mal avec le cadenas qui dépasse.  

    A certains moments de la journée ou de la nuit, vous ressentez fréquemment une forme de pré-jouissance sans pouvoir vous soulager. Pour peu que quelque chose vous excite c'est pire, c'est comme si vous étiez à un doigt de la jouissance sans jamais y parvenir. A cet instant tout devient érotisant, un courant d'air sur votre peau peut vous encenser. C'est tellement bon et fort que vous en arrivez à faire bouger votre sexe emprisonné tout en sachant que cela ne sert à rien. Et si par aventure vous sentez qu'il vous est éventuellement possible d'éjaculer, vous hésitez, car vous ne savez plus si vous allez le faire et rompre le charme de cette contrainte ou de ce don que vous faite à l'être aimé.

    Cet état de manque et de pré-jouissance est sublime et pervers à la fois. Il m'arrive fréquemment d'avoir envie de câliner Madame mais en espérant, tout en le redoutant presque, qu'elle m'accorde le droit de jouir parce qu'une jouissance ne dure que quelques secondes alors que les effets de la pré-jouissance peut durer des heures. Je sais que cela peut paraitre débile mais c'est pourtant ainsi.

    Ce don d'amour et les plaisirs éprouvés ont toutefois quelques inconvénients car d'un truc en plastique entre les jambes pince la peau, arrache quelques poils et fait un peu mal parfois lorsque vous marchez, montez des escaliers ou conduisez. A cela se rajoute que la mobilité est affectée pour l'effort et que votre sexe et vos testicules se rappellent à vous-même quand vous ne le souhaitez pas la journée comme la nuit. Question hygiène, c'est très moyen et uriner débout est difficile. La nuit, c'est un peu inconfortable et l'érection du matin devient vite incommodante car compressée et un peu douloureuse pour les testicules.

    Psychologiquement, de la chasteté volontaire sous la forme d'un don d'amour à la soumission il n'y a qu'un pas. Si dans l'absolu il est toujours possible de couper une cage de chasteté, le fait que l'être aimé contrôle votre sexualité vous place sous sa coupe, vous éprouvez l'envie pour ne pas dire le besoin de lui être agréable, de la caresser, de la toucher, de vous occuper d'elle et surtout, qu'elle s'occupe de vous ! Toutes les attentions et caresses qu'elle peut vous faire sont prises comme un véritable cadeau d'amour et si par aventure pour cause de fatigue ou de préoccupations elle ne vous en accorde pas, vous êtes malheureux comme un chien en cage. Vous en arrivez presque à attendre qu'elle vous demande de la servir, de faire le ménage ou de vous punir.
     
    Psychologiquement, de la chasteté volontaire au masochisme il n'y a également qu'un pas. Pour peu que vous éprouviez quelques attirances pour le dolorisme érotique, vos capacités d'acceptation de la douleur se décuplent, la fessée, même sévère, génère d'agréables sensations. Pour peu que la montée en douleur* soit bien gérée, vous avez un peu mal certes, mais qu'est-ce que c'est bon. De fait, l'adition de la chasteté, de la soumission et du masochisme génère l'acceptation pour ne pas dire l'envie d'être physiquement puni. Ma dernière fessée d'encagé était sévère et pour que Véronique ne s'arrête pas parce que sa main la brûlait, je suis allé lui chercher une spatule en bois.  

    La montée en douleur*
    La douleur érotique pour être agréable doit être progressive. Si la progression est lente et adaptée, il est possible d'atteindre ce que l'on appelle le « subespace ». Le subespace est un état particulier dans lequel le sujet éprouve tellement de plaisir dans la douleur qu'il n'est plus capable de dire « Stop ». J'ai vu en club des choses totalement impensables où le soi-disant sadique devait refuser de poursuivre et ce malgré les demandes de leurs soi-disant victimes. Personnellement, par deux fois, je me suis réellement perdu dans le « subespace et si mes bourreaux n'avaient pas décidé qu'il était prudent pour ma santé d'interrompre, je crois que je me serais laissé blesser pour avoir plus de plaisir.

    Psychologiquement et affectivement, notre amour n'a jamais été aussi fort. Au début de ce texte, j'écrivais qu'aimer au point de se donner totalement et appartenir à sa maitresse d'amour dépasse tout ce que l'on peut imaginer de la logique et du raisonnable. Ce que j'éprouve pour Véronique est plus fort que l'amour, je ne trouve pas les mots pour le décrire. Ce que nous vivons est totalement fou et ce que je ressens est inimaginable. J'éprouve un plaisir fou à être son jouet d'amour, à porter pour elle une cage de chasteté, à être son jouet d'amour. Avec elle, je n'ai plus de pudeur, de secret et presque plus de limite. J'ai également découvert qu'être une bonne Maîtresse d'amour est difficile parce que le maso soumis que je suis devenu a de gros et perpétuels besoins d'attentions. J'en deviens jaloux du temps qu'elle peut passer sans moi avec d'autres que moi et ce que ce soit au téléphone ou physiquement au sens conventionnel, professionnel. Dernièrement, j'ai cru comprendre à tord que Véronique ne me désirait plus. Pendant une paire d'heures qui a précédé une discussion, j'étais totalement perdu et cassé, comme vide de l'intérieur. Même les larmes ne me venaient plus. Si j'ai déjà connu par le passé les souffrances de la séparation, je comprends maintenant la souffrance psychologique que doivent éprouver les « chiens sans collier ». Un chien sans collier » est bien plus qu'un homme abandonné par sa femme, cela doit être horrible à vivre. 

    Et là, après ces quelques mots qui n'affichent comme prétention que d'être un simple témoignage pour dire aux lecteurs « ne jugez plus sans savoir, oui cette forme de bonheur existe», je vais aller réveiller ma douce moitié avec un petit café sucré et remué. Elle me retirera mon collier de chien que les enfants ne comprendraient pas, nous nous ferons un petit bisou d'amour et le soleil illuminera ma journée.

    TSM 
     
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  • L'histoire réelle de ma cage de chasteté masturbatoire

    Témoignage de TSM


    AVIS AUX LECTEURS

    Tout est dit sans pudeur, rien n'est inventé.


    Aussi loin que remonte ma mémoire, je me suis toujours masturbé. Pour moi, la masturbation est aussi naturelle que boire, manger. Elle n'est absolument pas incompatible avec l'amour et le désir que j'éprouve pour ma douce moitié. En général, je me masturbe de manière régulière pour soulager une tension ou pour combler une très grosse pulsion ou si dans la journée mon esprit m'a emmené vers des fantasmes ou des situations excitantes.  

    Quand j'ai une grosse envie physique je ne pense plus qu'à soulager ce désir qui m'obsède. Si la masturbation permet de calmer cette tension psychologique elle me permet aussi de laisser aller mon imaginaire à des fantasmes que je sais que je réaliserai peut-être car que serait un fantasme s'il n'y avait pas la tentation d'y succomber ?

    Selon les époques de ma vie, je me suis masturbé différemment. En d'autres temps la manière différait selon la pulsion et mes fantasmes. Je n'hésitais pas à mettre en scène mes petits délires pour me faire vibrer plus longuement et pour décupler la puissance de ma jouissance. Quand je fantasmais sur la féminisation, j'empruntais des sous-vêtements à ma femme, quand je fantasmais sur des contraintes et du viol, je pratiquais l'auto-bondage qui me permettait d'atteindre des sommets d'excitation. Puis un jour, j'ai découvert la cage de chasteté.

    La cage de chasteté m'a permis de jouer avec la frustration puis de goûter aux effets diaboliques de la crise du logement pour mon sexe comprimé dans un tube. J'ai donc avec pudeur commencé l'auto encagement mais ma chasteté volontaire a très vite été confrontée à ma volonté ! J'ai donc pendant un bref passage de ma vie de célibataire, commencé à imaginer des astuces comme m'adresser les clés en RAR par la poste un samedi matin pour ne pouvoir les récupérer que le lundi voire le mardi. Pendant ces périodes d'auto chasteté, j'avoue m'être offert des délires érotiques complètement fous qui m'ont conduit à des seuils d'excitation d'une puissance insoupçonnable. C'était si fort et si bon, que je surfais et regardais des vidéos érotiques pour entretenir ces plaisirs. Mes doigts titillaient mes tétons ou mes mains caressent ma poitrine franchement, l'excitation physique et l'imagination s'emportaient mutuellement et se concurrençaient à qui mieux mieux. Je me suis surpris à m'agiter des fesses sur ma chaise comme une « chatte en chaleur » et croyez-moi, cette expression n'est ni vulgaire, ni pornographique, ni exagérée. Je devais fou sous cette excitation, cette tension aussi physique que psychologique qui m'obsédait au sens propre du terme.

    L'auto-chasteté manquait cruellement de saveur  pour deux raisons. La première est que dès que j'avais la clé, j'étais obnubilé par le besoin de faire tomber la pression et n'obtenais que quelques instants de plaisir, la deuxième c'est que sans Amour avec un grand A, il manque quelque chose de primordial pour moi.

    Quelques temps plus tard, j'ai rencontré une femme joueuse, très ouverte à de multiples formes de sexualité qui n'a pas été choquée par le contenu de ma caisse à « jouet » pour adulte ni par ma cage de chasteté. Sa vision sur la masturbation quand à elle était tout autre ! Pour elle il était inconcevable qu'un « mec » se branle alors qu'il a une femme. J'ai eu beau lui expliquer que cette pratique ne remettait pas en cause quoi que ce soit dans notre couple et que cela n'était absolument pas incompatible avec les rapports sexuels, elle était à la fois furieuse et réellement déçue d'apprendre qu'il m'arrivait de me masturber. A ses yeux, pour un célibataire c'est normal, pour un homme en couple c'est qu'il y a un grave problème !

    De fait, la cage de chasteté lui est apparue un moyen de « soigner » le pervers  OUF OUF OUF ! Pourquoi écrire « ouf » dans mon témoignage alors que j'écrivais précédemment que la cage de chasteté génère de sublimes et diaboliques plaisirs ?

    Si j'ai toujours fantasmé sur les rapports domination soumission, je savais pertinemment que j'allais y plonger totalement car j'ai la faiblesse de ne pouvoir résister à la tentation de réaliser un fantasme.

    Au début, ce n'était qu'un jeu qui nous a follement amusé tous les deux, elle me faisait porter la cage de chasteté et s'amusait à m'exciter ce qui nous a conduits à passer beaucoup de temps à faire l'amour très fréquemment au lit ou ailleurs. Il est tout aussi fréquent que de jeunes couples fassent souvent l'Amour que leurs rapports s'espacent avec le temps et les soucis professionnels ou autres. De fait, mes périodes de chasteté ont progressivement commencé à s'allonger. 

    Au fur et à mesure, comme disait la fermière, que mes périodes de chasteté s'allongeaient je devenais fous d'Amour et d'excitations. Lorsque j'étais submergé par une envie physique et le besoin, dans des moments de solitude, je baissais mon slip, j'écartais les jambes et j'agitais la cage comme un malade mental qui s'est échappé de l'asile psychiatrique.

    Lorsque la pression monte de trop, je la faisais redescendre en plongeant des accessoires dans mon anus puis m'agitais sur ma chaise pour leur faire faire de petits allers-retours pendant que mes mains s'occupaient de ma poitrine et l'autre j'agitais la cage dans la zone basse. J'ai atteints des moments de nirvana ainsi qui me permettaient de faire descendre la pression.

    Avec ces pratiques il m'est parfois arrivé d'atteindre l'orgasme après sept à dix jours d'abstinence. Cette jouissance bizarre avec la verge comprimée me laissait comme ivre mais lors de la redescente des nuages je me sentais frustré et « con », excusez-moi l'expression car l'excitation retombée tout ce que je venais de faire me paraissait idiot.

    Pourquoi idiot si c'était bon ?

    Parce qu'il faut quelques temps avant que la frustration rende le port de la cage de chasteté agréable. En effet, porter cet accessoire 24/24 représente quelques gênes et inconvénients. La nuit, un homme a souvent des érections. Si elles sont anodines en temps normal, dans la cage, cela prend une autre dimension. La façon la plus simple d'apaiser (un peu) les effets de cette érection est d'aller faire pipi. A cela se rajoute l'irritation qu'il faut gérer avec des pommades. Si on arrive à l'oublier dans la journée, lorsque l'on s'assoie ou monte des escaliers, la cage se rappelle à vous sans crier « garde ».

    L'impact psychologique de la cage de chasteté est bien réel, le comportement en est affecté. Un rien vous excite et l'intensité des sentiments éprouvés se décuple. Certaines femmes disent avoir constaté que l'homme est plus attentif, plus gentils, plus amoureux, c'est aussi mon impression.

    L'impact physique de la cage de chasteté est bien réel on est beaucoup plus sensible physiquement. Je sais, il y a répétition, mais je l'a laisse car c'est effectivement très physique. Même sans érotisme, la moindre caresse fait monter l'excitation.

    Attention aux dérives dans le couple

    Si le désir de l'homme est décuplé, celui de la femme ne l'est pas forcément. Laisser un homme encagé sans lui faire ou le laisser faire quelques câlins affectifs est générateur de tensions.

    La femme risque de vouloir profiter de la gentillesse et des multiples attentions de son conjoint, attention aux dérives. Ne confondez pas jeux de chasteté et esclavage, car la dérive peut avoir des conséquences néfastes sur le couple.

    Si vos jeux de chasteté dérivent sur une relation Ds (domination soumission) ou même sado maso, cela peut être génial et sublime pour les deux, mais surtout, prenez garde à votre couple et faites des pauses dans les rapports Ds qui sont à très HAUTS RISQUES s'ils sont permanents.

    ................................

    Mon couple précédent a explosé, aujourd'hui je suis heureux de vivre des relations Ds et SM avec une femme adorable, mais nous ne pratiquons aucun jeu dans la durée au sens propre du terme.

    Chastement vôtre

    TSM

    http://tsm-textes.over-blog.com/
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